La société française d'anesthésie-réanimation (SFAR) a publié un soutien sans faille aux infirmier(e)s-anesthésistes et à leur pratique avancée.
Lien vers la publication : La SFAR en soutien des IADE - La SFAR La SFAR en soutien des IADE La SFAR s’inquiète d’une fragilisation possible de la profession d’IADE, partenaires indispensables des médecins anesthésistes réanimateurs. La qualité de leur formation, l’étendue de leurs compétences et leur capacité d’adaptation a permis de répondre d’une part à l’évolution de notre système de soins et d’autre part aux différentes crises sanitaires que nous avons traversé. Cette formation exigeante comprend 1260 heures de cours théoriques et 2030 heures de stage sur une période de deux ans, en application de l’arrêté du 23 juillet 2012 conduisant au diplôme d’État d’infirmier anesthésiste, validant un grade master. A l’issue de cette formation, l’IADE est le proche collaborateur du MAR dans la prise en charge des patients au cours de leur parcours clinique, notamment :
La SFAR reconnaît la richesse apportée par cette formation et la valeur clinique de nos partenaires IADE. Pour maintenir une qualité de soins et une prise en charge optimales, La SFAR souhaite que la profession IADE reste attractive avec une valorisation adaptée à l’exigence de leur formation initiale et à l’excellence de leur pratique. Pour l’ensemble de ces raisons, la SFAR soutient la communauté des IADE pour la reconnaissance de leur exercice et de leur statut ainsi que pour le maintien de l’attractivité de cette filière. Hervé Bouaziz Président de la SFAR La fédération internationale des infirmiers anesthésistes (IFNA) réaffirme le niveau avancé de l’exercice professionnel des infirmier(e)s-anesthésistes français(e)s. |
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Notre organisation tient tout d'abord à préciser que malgré de multiples sollicitations, aucune représentation IADE, à ce stade des travaux, n’a été acceptée par la DGOS, et nous comprenons aisément pourquoi en lisant ce document.
En projetant quelques mois en arrière, il est bon de rappeler que les IPA au travers de leurs organisations représentatives ont eu bien du mal à faire comprendre le sens et les principes qui président à la pratique avancée. Le « fantasme » des médecins urgentistes ; la création d’une spécialité infirmière servile déguisée pour l’occasion en pratique avancée, tient la corde ! Le Conseil National Professionnel Infirmier (CNPI : organe uniquement représentatif des IDE) semble avoir pris l'ascendant de la représentation paramédicale dans ce groupe de travail et paraît particulièrement enclin à accepter le principe du travestissement de la pratique avancée.
Après analyse, le SNIA fait trois constats :
- La négation de la profession d’infirmier(e)-anesthésiste, actrice de l’urgence pré-hospitalière depuis ses origines et profession formée aux soins critiques.
- L’orientation galvaudée donnée à la définition de la pratique avancée qui s’appuie ici plus largement sur la description d’une activité au travers des actes plutôt que des missions de santé.
- La subite possibilité d’octroyer un élargissement du périmètre d’exercice à une composante de la filière infirmière sur des champs d’activité pour lesquelles les IADE travaillent depuis de nombreuses années avec pour objectif l’amélioration de la réponse aux besoins de santé de la population.
Alors que la profession IADE est réglementairement reconnue pour son activité pré hospitalière, que sa formation assure déjà une grande partie des attendus à une réponse graduée, la DGOS souhaite donc créer un doublon professionnel qui serait formé en 1 an à effectuer un certain nombre d’actes et de raisonnements cliniques qui nécessitent des années d’expériences pour les médecins urgentistes eux-mêmes !
Les pressions politiques et médicales sont si fortes que cette profession qui n’aura de pratique avancée que le nom verra sûrement le jour… Encore une preuve des incohérences de l’administration française qui, pour des raisons purement politiques, préfère dépenser de l'énergie et de l'argent public plutôt que de réformer avec efficience en utilisant le socle de compétences des professions existantes.
Le SNIA continuera, quant à lui, à porter les notions de bon sens et de sécurisation des parcours patients en pré hospitalier !
- Reconnaissance en berne
- Étudiants exploités
- Volonté d’exclusion des activités d’urgences pré hospitalières
- …
Les sources de mécontentement ne manquent pas pour les infirmier(e)s-anesthésistes et ces sujets nécessiteront certainement de porter des actions spécifiques à la filière courant 2021.
Dans le même temps, notre profession de santé doit s’associer à la colère et à la frustration interprofessionnelle qui ne fait que grandir dans les établissements.
Le SNIA invite donc toute la profession IADE à s‘associer à la mobilisation nationale du jeudi 21 janvier 2021.
Le Conseil du SNIA
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Message adressé à nos adhérent(e)s et à l’ensemble des acteurs de la filière infirmière-anesthésiste.
(réalisation nov.2020)
Infirmier(e)-anesthésiste :
Une filière indispensable pourtant volontairement exploitée et bafouée !
La poursuite de l’asservissement des étudiant(e)s infirmier(e)s-anesthésistes (EIA) au profit des centres hospitaliers du Grand Est vient d’être actée et cette décision risque bien de faire tache d’huile. En effet, l'ARS grand Est a, pour la 3ème fois, suspendu la formation des EIA. Cette mesure qui permet à la région de récupérer de la main d'œuvre qualifiée au dépend des étudiants est la conséquence d’une gestion « courtermiste » et volontairement pusillanime des ressources humaines hospitalières.
La sélection, la densité des apprentissages, le haut niveau d’exigence de la formation et le mode d’exercice de notre filière ont permis au fil du temps l’émergence d’une ressource en personnels aux aptitudes clés. La pandémie de COVID-19 confirme, s’il en est encore besoin, que la filière IADE offre un périmètre d’intervention indispensable à la gestion des situations de crise sanitaire.
Pour autant, l’arrêté prorogeant la suspension de la formation assombrit l’avenir de toute une génération de professionnels en matière d’acquisition des compétences, de concrétisation de leur parcours de professionnalisation et plus grave encore, en précarisant un peu plus les étudiants en autofinancement. À moyen terme, cette décision sera le creuset de difficultés en ressources humaines au sein même des établissements qui usent de cette stratégie pour compenser leurs errements managériaux.
Paradoxe, alors que les étudiants de notre filière se voient en partie confier la lourde responsabilité de la survivance d’un système hospitalier qui n’a pas su sécuriser ses capacités d’accueil, les négociations « post Ségur de la Santé » laissent présager le maintien de la déconsidération de notre profession par les pouvoirs publics. Ainsi, Les négociations en cours dans la FPH concernant les grilles indiciaires nient à nouveau le niveau de formation et d’expertise des infirmier(e)s-anesthésistes.
Ultime aporie, d’autres formations infirmières de niveau universitaire équivalent aux infirmier(e)-anesthésistes (Master II) semblent factuellement poser un problème d’aptitudes à exercer un renfort dans les établissements de santé. En effet, il a été jugé préférable de ne pas solliciter certains étudiants pourtant, eux aussi, issus de la filière infirmière. Les étudiant(e)s infirmier(e)s-anesthésistes sont donc contre leur grès, les victimes malheureuses de leur réel niveau d’expertise.
Dans la hiérarchisation « des indispensables » au sein des auxiliaires médicaux ; entre effet de mode, fantasme et réalité de terrain, il y a vraiment quelque chose qui ne tourne pas rond Avenue de Ségur !
Notre profession a toujours su se mobiliser et s’organiser pour faire valoir ses droits. Nous défendrons nos jeunes collègues, nous défendrons la qualité et la valeur de notre exercice professionnel, nous défendrons notre diplôme. Les infirmier(e)s-anesthésistes ont prouvé par le passé qu’ils/elles savent se doter d’une grande créativité lorsqu’il est question d’exprimer leur mécontentement…
Au-delà de la crise sanitaire, une véritable tension sociale s’annonce au sein des établissements de santé…
Le conseil syndical du SNIA
Paris, 04 janvier 2021
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Développement IPA aux Urgences : La prise en charge des urgences, le cœur de la formation IADE
4/12/2020
Les réunions préparant la profession d’infirmier de pratique avancée aux urgences (IPA urgences) se sont multipliées dans une atmosphère délétère de secret et empreinte de précipitation. Les IADE ont été systématiquement écartés de ces réflexions organisées par la DGOS.
Nos collègues IPA, conscients de notre implicatiaon dans la prise en charge des urgences, nous ont plusieurs fois tendu la main pour nous faire intégrer ces réunions préparatoires, malheureusement sans succès.
Dans ce contexte, le SNIA vient d’avoir en sa possession des informations documentées concernant l’avancement de la création des IPA d’urgences qui sont pour le moins hallucinantes !
Le schéma de profession d’IPA d’urgences nie purement et simplement les aptitudes des infirmier(e)s-anesthésistes en matière de prise en charge des patients en situation d’urgence.
Les médecins urgentistes prévoient l'attribution d’actes sans prescription aux IPA qui pourraient tout aussi bien être dévolus aux IADE, profession historiquement associée au développement de l'activité d'urgence. Parmi ces actes techniques, réalisés sans aucune validation médicale, nous pouvons ainsi citer :
- la réalisation de Fast écho,
- la pose de cathéters artériels,
- la pose de cathéters veineux profonds,
- la mise en place de Ventilation Non Invasive
- ...
Comment s'articuleront ces techniques avec la stratégie de prise en charge?
Au-delà de la réalisation d’un geste qui ne reste au demeurant qu’un apprentissage manuel, la question de la dimension clinique, thérapeutique ainsi que de sa responsabilité est bien la plus importante.
La pratique avancée est une formidable évolution pour notre système de santé. Les IPA ont un rôle majeur à jouer dans le contexte des pathologies chroniques. Mais pourquoi, dans le contexte de l’urgence, partir d’une feuille blanche sans prendre en considération la formation et la pratique de professionnels déjà existants ? La profession d’infirmier(e)-anesthésiste n’est pas comme certains médecins peu informés le pensent, cantonnée à l’anesthésie !
Nous pouvons affirmer ici que médecins urgentistes et tutelles semblent enclin à déréguler les pratiques de soins là même où il y a quelques semaines, le Conseil National de l'Ordre des Médecins lors du débat autour de la création de la profession médicale intermédiaire opposait une fin de non-recevoir.
Il est incompréhensible de constater l'énergie déployée pour créer une nouvelle profession sur un pan de l'exercice IADE en contradiction même avec les attentes des organisations IPA.
La profession ne se laissera pas dessaisir d’un pan historique de son activité sans réagir !
Le conseil national
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Le SNIA s'associe au SNARF et au SNIBO pour interpeller le Ministre de la Santé sur l'absence de prise en compte des salariés des cabinets médicaux dans les revalorisations actées lors du Ségur de la Santé.
Courrier à télécharger ci-dessous
20201125_le_snarf_snia_snibo_veran-segur.pdf | |
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Communiqué commun adressé à la Directrice générale de la DGOS:
- SNIA (Syndicat National des Infirmiers-Anesthésistes).
- ANdEP (association nationale des directeurs d’école
paramédicale), de
- ANEIA (Association Nationale des Etudiants Infirmiers Anesthésistes)
- CEEIADE (Comité d’Entente des Ecoles d’Infirmiers Anesthésistes)
- CoDIScIa (Comité Directeur Scientifiques des Ecoles d’IADE)
- CNPIA (Conseil National Professionnel des Infirmiers Anesthésistes)
- SFAR (Société Française d’Anesthésie et de Réanimation)
Téléchargeable ci-dessous:
20201124_cp_snia-andep-aneia-ceeiade-codiscia-cnpia-sfar.pdf | |
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